Donald Trump s’avance vers une victoire assurée à l’élection présidentielle des USA . Les résultats du scrutin de la veille ne sont pas encore officialisés, mais Kamala Harris ne semble plus en mesure de revenir dans la course. Ce matin, les chiffres provisoires dressent déjà un tableau en faveur des Républicains. Avec 267 grands électeurs sur les 270 nécessaires, il ne lui manque plus que trois voix pour décrocher un second mandat.
L’homme politique a déjà emporté trois des sept États clés, ces fameux « swing states » : la Pennsylvanie, la Géorgie et la Caroline du Nord. Partout ailleurs, il est en tête des résultats partiels. Un balayage total dans ces bastions stratégiques semble même à portée de main, ouvrant la voie à un éventuel “raz-de-marée rouge”.
Depuis son fief de Mar-a-Lago, en Floride, Donald Trump n’a pas attendu pour annoncer sa victoire. « Je remercie les électeurs de m’avoir élu 47e président des États-Unis« , a-t-il proclamé, affirmant avoir obtenu « 315 grands électeurs« . Une déclaration audacieuse, faite bien avant toute confirmation officielle.
Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. Dès ce matin, le président français Emmanuel Macron a adressé ses « félicitations » au « président Donald Trump« . « Je suis prêt à travailler ensemble, comme nous avons su le faire durant quatre années », a-t-il déclaré, rappelant le partenariat noué lors du premier mandat du républicain. De son côté, Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a salué ce qu’il qualifie de « plus grand retour de l’Histoire« .
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également félicité Trump pour son « impressionnante victoire« . Il a exprimé l’espoir que cette réélection puisse aider l’Ukraine à obtenir une « paix juste« , alors que le pays est encore en proie aux tensions de guerre. Les félicitations ont aussi afflué de l’OTAN, où le secrétaire général a souligné l’importance des liens transatlantiques à l’ère de Trump 2.0.
Pendant ce temps, Kamala Harris a quitté son quartier général de campagne peu avant minuit heure locale, sans s’exprimer. Une déclaration de sa part est attendue en fin de journée, mais un retournement de situation semble désormais hors de portée pour le camp démocrate.