Ce mardi, Toulouse est à nouveau perturbée par une deuxième journée de mobilisation des chauffeurs de VTC. Après une première série d’actions , les manifestants ont décidé de poursuivre leur mouvement. 

Dès 6 heures, les chauffeurs se sont regroupés à Secquières, divisant leurs cortèges pour démultiplier l’impact sur les principaux axes routiers et le centre-ville. Opérations escargots et filtrages ont ainsi bloqué la circulation. 

Sur place, les tensions sont palpables, notamment entre chauffeurs de VTC et taxis. Une rivalité qui s’intensifie depuis l’essor des plateformes de réservation. En effet, en quelques années, le secteur du transport particulier s’est transformé en un marché ultra-compétitif. L’ancienne dualité entre compagnies de taxis a cédé la place à une guerre commerciale avec les VTC, dont les grandes sociétés ont imposé une course aux prix bas.

Depuis 2010, (lorsque les VTC ont commencé à se démocratiser), le nombre de chauffeurs a presque doublé dans les rues de Toulouse, rognant une part de marché autrefois acquise aux taxis. Ce bouleversement a déstabilisé nombre de professionnels, conduisant à une concurrence acharnée.

Alors que ce mardi s’achève sur des routes encore engorgées, les tensions persistantes entre VTC et taxis reflètent une concurrence toujours plus marquée dans le secteur des transports urbains.