Samedi 8 mars, la commune de Larra a organisé une journée de sensibilisation à l’endométriose. Co-crée avec l’association Endomind Occitanie, l’objectif de cet événement était de libérer la parole autour de cette maladie.
Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un tel projet en zone rurale. Samedi 8 mars, la commune de Larra, en Haute-Garonne, a animé l’événement « Bouillottes solidaires”, avec l’association Endomind.
Une première pour la ville. Ce projet, c’est l’initiative de Lauriane Colombini. L’endométriose est un sujet qui lui tient à cœur depuis des années. En arrivant à la mairie de Larra, elle a proposé d’organiser un projet pour la Semaine Européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, “sans me dire que ça allait plaire”. Mais au-delà de ses espérances, l’équipe municipale s’est très vite investie sur cette idée, et en particulier Marie-Claire Boïago, élue de Larra. “J’ai été hyper étonnée, dans le bon sens, que cela intéresse autant”, raconte Lauriane Colombini.
L’endométriose est aujourd’hui un enjeu de santé publique, qui touche une personne menstruée sur dix. “Ça nous impacte tous”, affirme la créatrice de “Bouillottes solidaires”. “Qu’une commune comme Larra s’implique dans un tel projet, c’est important, parce que plus on en parle, plus le diagnostic est facilité”.
Venir à la rencontre des patientes
Pour créer ce projet de sensibilisation, Lauriane Colombini et Marie-Claire Boïago ont fait appel à l’association Endomind France. “J’étais totalement emballée”, se souvient Angélique, coordinatrice régionale d’Endomind. C’est ensemble qu’elles ont monté cette journée, avec pour objectifs de libérer la parole et de sensibiliser le maximum de personnes sur l’endométriose.
L’après-midi, les représentantes de l’association Endomind ont animé un groupe de parole. “On donne la parole aux patientes, mais aussi à celles et ceux qui s’interrogent, on les écoute et on leur donne des réponses”, explique Angélique. Ensuite, les participants ont pu se joindre à une table ronde avec des professionnels de santés spécialisés sur l’endométriose. Un groupe pluridisciplinaire, composé d’un médecin généraliste, d’une kinésithérapeute, d’une nutritionniste et de trois ostéopathes. Un processus d’autant plus important dans des zones de périphérie. “C’est assez loin des grands hôpitaux, où se trouvent les spécialistes”, indique Colline, ostéopathe et bénévole d’Endomind. “C’est important pour nous de venir à leur rencontre, pour leur apporter des réponses et des solutions”.
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