Crédit Amélie Marsan
Décriés avant même le début des festivités, les Jeux de Paris n’auraient pas pu aussi bien commencer. Une cérémonie d’ouverture pluvieuse mais heureuse. Placée sous le signe de l’inclusion avec de nombreuses prestations musicales et artistiques diversifiées, cette célébration aura conquis les cœurs de nombreux français et des supporters du monde entier, n’en déplaise aux médisants. L’allumage de la vasque olympique est venu clore cette fabuleuse cérémonie empreinte de multiples émotions. Aucun doute, la magie olympienne avait bien pris ses quartiers dans la capitale parisienne.
Rentrons dans le vif du sujet. Au lendemain de la cérémonie d’ouverture, les rugbymen français remportaient la première médaille olympique de leur histoire qui plus est en or. Dans un stade de France en fusion, les Bleus se sont offerts les doubles tenants du titre fidjiens et ont ouvert la voie à leurs compatriotes.
Il y avait des sacres attendus comme celui de Pauline Ferrand Prévot en VTT. La française, émue aux larmes à la remise des médailles, termine sa carrière en décrochant le seul titre qui manquait à son immense palmarès. Cassandre Beaugrand lui emboîtera le pas quelques jours plus tard. La triathlète de 27 ans a imité sa compatriote en remportant son premier titre olympique. Comment ne pas citer Léon Marchand ? Le nageur toulousain était très attendu par le public français et peut-être encore davantage par ses adversaires. A chaque course, un nouveau défi. 1, 2, 3 et 4 médailles d’or et 4 records olympiques plus tard, le français repart en héros de ces Jeux de Paris. Côté sport collectif, les volleyeurs ont conservé leur titre olympique Les fortes individualités à l’image d’Earvin Ngapeth, Jean Patry ou encore Antoine Brizard ont été au service du collectif. Les Bleus ont réalisé un tournoi parfait alliant à merveille les exploits individuels et les actions collectives.
Le judo a grandement contribué à la collection de médailles françaises. Teddy Riner a ajouté un nouveau titre olympique à son illustre palmarès. Joan Benjamin Gaba, une des révélations de ces olympiades, a remporté au bout du suspense une médaille d’argent au goût d’or. Parmi ces performances, il y aussi eu des rendez-vous manqués comme pour les handballeurs français qui repartent bredouille après une compétition en dents de scie. Leurs homologues féminines ont quant à elles échoué en finale face aux redoutables norvégiennes.
Nombre d’exploits ont marqué de façon indélébile les supporters français à l’image du triplé en finale du BMX masculin, le doublé de Manon Apithy Brunet et Sarah Balzer en escrime (sabre). Kauli Vaast a remporté le titre olympique sur son île natale en surf. Lisa Barbelin a décroché la première médaille olympique de l’histoire du tir à l’arc en individuel. Les frères Lebrun ont aussi porté leur pierre à l’édifice d’abord avec la médaille de bronze de Félix en individuel puis, la fratrie a contribué par équipe à ramener une autre médaille de bronze. Florent Manaudou, le porte-drapeau français a remporté une 4ème médaille olympique en 4 éditions sur 50m nage libre. Aucun autre nageur n’avait réalisé cet exploit.
Les Bleus terminent donc à la 5ème place du classement des médailles établissant un nouveau record de 64 médailles sur une seule édition.
Après 15 jours de compétitions intenses, vient l’heure de célébrer la fin de cette grande fête dans une parade à l’image de cette quinzaine festive. La flamme olympique s’est éteinte mais pas la ferveur et la joie partagées par les dizaines de milliers de passionnés réunis pour partager des moments inoubliables. Heureusement pour les plus nostalgiques, la fête recommençait 15 jours après…
